1918年,首演捷克斯拉夫成立,首演这是捷克人民首次拥有自己的祖国。伊利·曼佐藉古喻今地运用了出身卑微、亟欲挤身上流阶层的暴发户,总是能让女人们神魂颠倒的风流公爵,一群被利欲薰心的凡夫俗子,以及热恋中的年轻男女,编织出这部甚具魅力的卧房喜剧。新时代来临了,还是美好的往日不复存在呢?曼佐完成本片的同年,捷克也发生了“丝绒革命”。
1918年,首演捷克斯拉夫成立,首演这是捷克人民首次拥有自己的祖国。伊利·曼佐藉古喻今地运用了出身卑微、亟欲挤身上流阶层的暴发户,总是能让女人们神魂颠倒的风流公爵,一群被利欲薰心的凡夫俗子,以及热恋中的年轻男女,编织出这部甚具魅力的卧房喜剧。新时代来临了,还是美好的往日不复存在呢?曼佐完成本片的同年,捷克也发生了“丝绒革命”。
回复 :麦克(加布里埃尔·巴索 Gabriel Basso 饰)是一名17岁的少年,他被控告谋杀了自己的父亲。所有证据都表明麦克确实犯下了不可饶恕的罪行,行凶的刀上检测到了他的指纹,更糟的是,麦克似乎并无意于为自己发声,从逮捕到临近开庭,他一言未发。理查德(基努·里维斯 Keanu Reeves 饰)是负责为麦克辩护的律师,法庭上所有的一切都对他的辩护非常不利。然而,理查德的直觉告诉他,麦克并不是杀人凶手,一切的背后定有隐情。于是,他找来了同行珍妮(古古·姆巴塔-劳 Gugu Mbatha-Raw 饰)做帮手,两人决定重新彻查此案,不放过任何的蛛丝马迹。
回复 :白鹿原纪录片<将令>吼出中国最难拍的电影。情欲强烈得体,全篇震撼感人,此部9年筹备5换导演的现实主义巨作之幕后坎坷首度亮相。《白鹿原》是根据陈忠实的同名小说而改编的,由王全安执导,张雨绮、段奕宏和张丰毅等主演。 该影片筹备9年,电影以陕西关中平原上素有“仁义村”之称的白鹿村为背景,展现了白姓和鹿姓两大家族祖孙三代的恩怨纷争,主要表达北方农民生存状态中原生态的东西。
回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000