苏醒
地区:美国
  类型:恶搞
  时间:2025-03-19 03:09:23
剧情简介

梁丹妮(热依扎 饰)是演艺圈里冉冉升起的一颗新星,苏醒有着持续升温的人气和无量的前途。然而,苏醒一场意外的发生让狗仔记者们拍到了她和一个名为李非凡(郑恺 饰)的男子在旅店的亲密照,虽然这一切只是一场误会,但一切澄清和洗白都为时已晚。实际上,梁丹妮已经有了一位交往已久的男友—— 地产富商石非凡(郭晓冬 饰),为了挽回女友的声誉,石非凡扎到了李非凡,给了后者巨额报酬,要求他成为梁丹妮的“临时男友”,经受不住巨大利益的诱惑,李非凡沦陷了。一边是养尊处优的女明星,一边是低眉顺眼的代驾小哥,这一对性格和身份迥异的男女凑到一起,闹出了无数的矛盾和笑料。

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明星主演
游助
张帝
雨婷
最新评论(229+)

廖昌永

发表于2分钟前

回复 :在以色列并不存在民事婚姻与民事离婚,所有的结婚与离婚必须在犹太教拉比的裁决下才能成为“合法”,然而丈夫一方的权利往往凌驾于第三方的裁决人之上。《诉讼》正是在这样背景下所讲述的故事。故事的主人公薇薇安·阿姆萨勒姆自三年前已经提出结婚,然而她的丈夫伊莱莎并不同意。即使伊莱莎强硬地不肯妥协,薇薇安已经下定决心要争取自己的自由,然而宗教裁决人的态度却是暧昧不清。在三方拉锯的过程中,一幕幕悲剧与荒谬不断上演。


关智斌

发表于1分钟前

回复 :由伊桑·霍克指导的关于古典钢琴家、作曲家、作家、教师和圣人西默·伯恩斯坦的纪录片。


李国祥

发表于5分钟前

回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000


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