威廉有一份简单的工作:宇佐让尸体消失。这不是他喜欢甚至不想做的事,宇佐但由于情况超出他的控制,他在乡下的小农舍已经成为附近城市和帮派有关的谋杀案受害者的垃圾场。他的女儿格洛丽亚已经习惯了粗野的男人把尸体扔下。
威廉有一份简单的工作:宇佐让尸体消失。这不是他喜欢甚至不想做的事,宇佐但由于情况超出他的控制,他在乡下的小农舍已经成为附近城市和帮派有关的谋杀案受害者的垃圾场。他的女儿格洛丽亚已经习惯了粗野的男人把尸体扔下。
回复 :Lois Ames is devoted to her job as the editor of a magazine, and her wealthy husband Fred is equally dedicated to polo and parties. Lois's long hours drive her secretary to quit, and she replaces her with Tom Sheridan, who happens to be in the office demonstrating a rowing machine. Tom likes the work and continues to advance until he is indispensable to Lois. Ruth Holman, Tom's fiancée, is jealous of Tom's relationship with Lois and with some reason, as he is falling in love with her. In the meantime, Fred is having an affair with Ann Le Maire, a woman whose interests are closer to his own. Because he feels his love for Lois is hopeless, Tom quits his job and plans his marriage to Ruth. Lois tries to patch things up with Fred, but he suggests that they divorce instead. On Tom's last night, Lois keeps him working late. Ruth is furious and storms up to the office where Lois and Tom are dining. She threatens to tell Lois's husband about their relationship, which leaves the way clear for Lois to announce her pending divorce. Ruth breaks off her engagement to Tom, and he immediately asks Lois to marry him.
回复 :几次自杀未遂之后,丹尼埃尔被送进精神病诊疗所。让她不好过的一个原因是她的女儿苏菲,丹尼埃尔无论如何也不能同女儿建立正常而稳定的关系。在心理医生面前,丹尼埃尔渐渐敞开心扉,道出了母女间的冲突以及自己所深陷的绝境。..
回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000