元卫觉醒
发表于4分钟前
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:朱莉(詹妮弗•洛夫•休伊特 Jennifer Love Hewitt )和其他三个中学生在毕业之际来到一个美丽的海滨城市, 开始了一次狂欢式的度假。怎料乐极生悲,四人在黑夜的公路上飚车撞死了一个路人。慌乱中他们决定把尸体抛入大海,并约定对此事守口如瓶。一个快乐的旅程以阴霾结束。本以为一切都成为秘密。朱莉开始了她全新的大学生活。但是一封来信却打破了她的平静。里面赫然写着“我知道你去年夏天干了什么”,朱莉惊恐万分。果然,恐怖异样的事件开始发生在几个年轻人身上,他们推测凶手是谁,猜疑纷纷,然而血腥的结局早已在等待着他们……
蓓蕾
发表于2分钟前
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:Reminiscences of a Journey to Lithuania de Jonas MekasÉtats-Unis, 1972, 16mm, 82’, coul., vostfmusique : Konstantinas Ciurlionis« Cette œuvre est composée de trois parties. La première est faite de films que j’ai tournés avec ma première Bolex à notre arrivée en Amérique, surtout pendant les années 1950 à 1953. Ce sont les images de ma vie, de celle d’Adolfas, de ce à quoi nous ressemblions à l’époque ; des plans d’immigrants à Brooklyn, pique-niquant, dansant, chantant ; les rues de Williamsburg. La seconde partie a été tournée en août 1971, en Lituanie. Presque tout a été filmé à Seminiskiai, mon village natal. On y voit la vieille maison, ma mère (née en 1887), tous mes frères célébrant notre retour, les endroits que nous connaissions, la vie aux champs et autres détails insignifiants. Ce n’est pas une image de la Lituanie actuelle, ce sont les souvenirs d’une "Personne déplacée" retrouvant sa maison pour la première fois après vingt-cinq ans. La troisième partie débute par une parenthèse sur Elmshorn, un faubourg de Hambourg, où nous avons passé un an dans un camp de travaux forcés pendant la guerre. Après avoir fermé la parenthèse, nous nous retrouvons à Vienne avec quelques-uns de mes meilleurs amis, Peter Kubelka, Hermann Nitsch, Annette Michelson, Ken Jacobs. Le film s’achève sur l’incendie du marché aux fruits de Vienne, en août 1971. Le son : je parle, pendant une grande partie du film, de moi-même en tant que "Personne déplacée", mes rapports avec la Maison, la Mémoire, la Culture, les Racines, l’Enfance. Il y aussi quelques chansons lituaniennes chantées par tous les frères Mekas. »Jonas Mekas« Mekas n’a donc pas choisi l’exil. Les circonstances l’y ont contraint. Il y a deux sortes de voyageurs, rappelle-t-il à propos de Reminiscences of a Journey to Lithuania, ceux qui partent de leur plein gré à la rencontre du monde pour chercher fortune ou simplement aller voir ailleurs si l’herbe est "plus verte" et qui, à la manière du Wilhelm Meister de Goethe font de leur voyage un roman d’apprentissage, et puis il y a les autres, les déracinés, ceux qui sont arrachés de force à leur pays comme de la mauvaise herbe et qui semblent condamnés au ressassement de la nostalgie, au travail infini du deuil. »Patrice Rollet, « Les exils de Jonas Mekas », Les Cahiers du cinéma n° 463, janvier 1993